Tino Sehgal
(sans titre) (2000) A l'occasion de Echelle Humaine
Avec Boris Charmatz
Production et diffusion : terrain
Une production Musée de la danse - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (2013)
Coproduction : Tanz im August (Berlin), Kaaitheater (Bruxelles), Les Spectacles vivants Centre Pompidou - Paris, La Bâtie-Festival de Genève et Bonlieu Scène nationale Annecy dans le cadre du projet PACT bénéficiaire du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-Suisse
« Virtuose et nu, sans costume ni décors ni musique pour l’accompagner, le corps devient mémoire de la danse du XXème siècle, de Nijinski à Pina Bausch, dans l’iconique solo (sans titre)(2000) de Tino Sehgal qu’interprète Boris Charmatz. » La Terrasse
Les corps sont les vecteurs de cette nouvelle édition d’Échelle Humaine. Chorégraphiés, mis en scène, transformés, fantasmés, ils occupent tous les espaces de Lafayette Anticipations et nous invitent à observer ce dont le monde frémit : nos engouements et nos refus, nos tremblements et nos affirmations, nos ténacités. Parmi les nombreuses propositions qui rythment l'événement : la pièce (sans titre) (2000) de Tino Sehgal interprétée par Boris Charmatz à l'occasion du Portrait que lui consacre le Festival.
Tino Sehgal est un artiste prolifique. Son travail a acquis une forte notoriété en étant présenté dans des musées du monde entier, avec des expositions majeures à la Biennale de Venise 2005, à la Documenta 13 en Allemagne, et aussi des spectacles en solo au Musée Guggenheim de New York, à l’Institute of Contemporary Arts de Londres et au Turbine Hall de la Tate Modern. (sans titre) (2000), conçu il y a quinze ans avant son passage de la danse aux arts visuels, a pour projet d’exposer théâtralement la "danse scénique" du XXe siècle, transposant les pratiques chorégraphiques et les visions du corps qui y sont associées dans un ordre esthétique proche de celui du musée.
Lorsque l’artiste l’interpréta (nu, sans décor, ni musique) au Moderna Museet de Stockholm, le commissaire Jens Hoffmann dit à l’artiste, « ... c’est comme un musée de la danse. » Depuis, bien des danseurs ont essayé d’incorporer à leur manière des danses du XXe siècle... Mais ce solo est aussi historique en ce sens qu’il a permis à l’artiste de se positionner dans la modernité et le champ muséal.
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Echelle humaine invite du 21 au 27 septembre : Sorour Darabi, Simon Senn, Mette Ingvartsen, Balkis Moutashar, Benjamin Kahn
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